jeudi, octobre 21, 2004

...

Le désir de ma conscience
n'affectera pas le monde intérieur
réel monstre marin du lac
profond, noir tel tes yeux

Esprit spiridualitaire
Chambre de fumée
Fumoir chimérique
Éther irréel qui vogue
durant que je dors ma vie.

noir sur blanc, sur gris
sur soir lent, heure
ici gît mon coeur
ici meurt mon coeur
comme l'oeil que
je porte sur ton corps
désaffecté...

samedi, octobre 09, 2004


Test pour affiche 1
merci à hello

samedi, octobre 02, 2004

Hantise

tombe bombe tombe
subitement la vitesse
exiguïté du temps
qu'il me reste à vivre.

toujours

les dimensions multiples
sémiotiques maladives
de mes histoires corrélatives

L'exarque de mes émotions
pousse jusques aux eaux
profondes de mon conscient
noir noir comme le feu
qui agit pour la mort
de mon esprit
mallibéré
mallinformé
malligne transformation
de ma cathartique mimési
circulaire

Pensée...

La poésie comme l'art en général doit être viscérale... presque maladive...

vendredi, octobre 01, 2004

À Brisebois....

J'espère bien...

lundi, septembre 27, 2004

Pensées du jour apocalyptique

L’atmosphère sanglante
Prostituée au parlement
De notre intimité collective
Affaiblie notre désir
De démocratie gouvernée.

Demeurons demeurés
Gardons l’échine pliée
Nous en sommes habitué
Nous en sommes fier

Nouvelle identité
Après peuple barbare,
Coureurs des bois et bûcheron chasseur de la langue française
Colon colonisé devant sa télé
Colonialiste affirmé!

Téléromans réalistes,
Ô nous les adorons
Comme la nouvelle oligarchie
Qui gouverne nos esprits

vendredi, septembre 24, 2004

100 visiteurs

100 visites!

Comme dans censure de la censure du sang et des sens!

ok ok ! jeux de mots facile mais jeu de mots quand même ... et en plus, ça fait plus de 30 heures que je suis debout alors...

j'irais bien plus loin mais mon cerveau ne veut plus fonctionner.

jeudi, septembre 23, 2004

Bienvenue.

Les roses sont faites pour dirent bienvenue aux reines...

Incipit

Montréal ville endormie. Minuit. Trop d’écran cathodique éclairent le visage de carcasse insouciante. Montréal ville ensommeillée dans un Québec aussi éveillé qu’un esclave affamé. L’être attend son bonheur, se croyant libre, il se brûle les cellules devant l’écran tricolore. Le changement hallucinant des images télévisuelles rythme sa vie. Grand instrument de communication et de connaissance, l’être l’aura « avilisé »? Pourquoi penser quand on peut croire? Pourquoi ne pas pouvoir se contenter de crier son opinion sans trop se soucier des conséquences? Pourquoi s’ouvrir les yeux sur les faits indéniables de notre reniement personnel quand on a qu’à se les fermer pour oublier? Mais l’homme les yeux fermer ne peut avancer, il ne cessent de se cogner aux objets de sa réalité dénigrée. Alors, incapable de s’accomplir même dans le reniement de sa race, trop faible pour oublier complètement, il triche. Il plisse ses paupières pour voir où il va en croyant que personne ne s’apercevra de rien. Il regarde par en dessous pour se donner un idée de la route puis se renferme dans sa stupidité plein de peur et de remord que quelqu’un l’ait aperçu. L’ignorance fait mal, mais beaucoup moins que le soleil en plein visage après un sommeil de quelques centaines d’années.

Fumée

Une nuit de fumée,
à l’aube d’une grande marche
vers les nuées
apocalyptiques
de la démocratie ingouvernable

Une nuit de pensée
idéalisation de la démarche
pour le corps du christ
de salopard
tyrannique
éphémère,
j’espère

Au bord du gouffre
les deux pieds chancelants
le goût âcre de vomissure
sur la commissure
de mes lèvres

L’acoustique de mes rêves
désenchantés
me hante sans trêve.


Alors que nous allons marcher
jusques aux morts détachés
Mon cœur bat de colère
mon cœur rempli de la bière
qui servira à m’enterrer.

Aquiniosixsme

Devant l’état catastrophique
De l’inconscient atmosphérique
Le seul geste ultime
M’échoue sur les pages sublimes
D’Hubert Aquin

Ruelle,
Nuit noire,
Et au fond de la moire
Hivernale,
Le contraste abasourdissant
Assourdit mon humeur languissant.
Le pédéraste l’aura dit; “Carpe diem!”
Ainsi que la mort de la mort au nord des lords anglais (insignifiant)
Shakespeare et ses sbires, démons de la brume, la lune s’endort au nord
Les cors sonnent tous en même temps.
Et le lac Léman
Flamboyant
Durant
Ma chute au fond
Des choses.

Tonneau de bière je suis...

Tonneau de bière je suis
Né dans la mort. Né
Sous un jour de pluie
D’acide alcoolisée.

Tonneau de cidre, j’ai
Vécu pour te boire, vaincu
Les spartiates de la sobriété
Au prix de mon cul

Tonneau de malt, tu as
Eu raison de ma raison
Malt tu ma tué mon tracas
De ma longue saison.

Tonneau de vie
J’ai envie
D’apposé mes lèvres
Sur tes lèvres

Petites ou grandes
De chair vêtues.

Si...

Si tu avais été là tu aurais compris
Compris comme ils étaient beaux à se vouloir un pays

"Come to me and you’ll see, come to see and you’ll be"
Un autre monde dans une autre tombe
Nous regarde tomber jusqu'à devenir esclave
De notre propre servitude de notre propre honte.

Nous avons honte!

Honte béni-nous et que ton nom soit sanctifié
Donne nous notre pain de ce joug
Et que ton règne demeure jusqu'à la fin des temps.

Tentative 1

Plus les cellules tentent
de se rejoindre
plus elles s’éloignent

comme tant d’aimant
nord/sud sud/nord
suce la vitalité

hors de moi
hors de toi
hors de tous

or des fous
brille dans le noir
pour tous

tu sais? tout le monde est capable de goutter
à la vie à la mort
à l’amour.

cosmogonie incessante de mon rêve enfermé
dans la cage subconciente de mon rêve contrôlé
flamme de la vérité du bien et
je sombre dans la caverne bacchanale transformation.

pourquoi me veut-tu? explique moi,
dans ton lit nuptial en même temps que ton mari
je serais mal habillé
pas à ma place,
peu importe quelle est-elle,
je serais maltraité mal contrôlé
malfaisant bien sûr la chose est dite, écrite
mais la mort ne peut se permettre de nous faire
descendre avant le temps venu, destin abyssal
cataracte philosophique voilée de mal
être subintrant composition décimale
et je sombre et je sombre et je sombre
pour ne plus jamais avoir le pouvoir de connaître.

cycle

La boite noire, force
suprême de l’enfermement
Spirituel.

Le rouge sang, amorce
la descente vers l’internement.
Usuel.

Les bras dur, gonflés
par la douleur macabre.
Emportement.

Les six pieds creusés
dans la terre, près d’un arbre.
Enterrement.

Les vers beiges, mangeant
la moelle de nos ossements.
Pourriture.

La poussière brune, mélangeant
avec les restes des vivants.
Ouverture.

Noir

He was missing for three days now and what he did we did not know.

I was in a motel in front of a typewriter tryin’ to get my thoughts right. Tryin’ to make some senses out of my stupid dreams of ambitiousness.

You know Macbeth? Shakespeare?. No. You know, the act I the most appreciate? the third one, the act of treason.

When I was writing there was this song on the radio… I taped it and listened to it over and over… The song was El despeiro.

It was a night like all the other nights at the British hotel. Alcohol was flowing, women were lovin’ me boss was strayin’ to get thing’s right for everyone. What a good boss he was. Indeed.

He was missing for three days
He was missing for three days
He was missing for three…

And what he did? we did not know.

But a night like all the other night when the boss was trying to get things right for everyone…
As usual.

He appears in the British hotel

He appears armed… death on his mind. But not any kind of death… the death of my boss.

When I was in front of this stupid typewriter, trying to get my thoughts right… trying to get the fuckin’ machine to work… He jumped me, the boss; he tried to make me pay for his errors… Well let me tell you one thing. It’s not happening. IT IS NOT HAPPENING!

So he entered the bar after three days off. Armed.

The silence.

The crowd fleeing the place, smelling the disaster to come.

The silence, harsh silence.

My boss turning around to face his visitor.

Him, walking slowly, death on his mind.

No sound.

My boss showing a slight smile.

Him raising his right arm.

My boss getting up.

Me, already up.

No flicker, the seconds elapsing slowly, almost stopping.

Him shooting and shooting and shooting.

The boss falling to the ground, arms wide open welcoming.

Me not doing anything… my hand and my face, my face and my hand my body washed by the blood of my nurturer.

Him escaping, my boss’s death on his mind, me falling to the ground

No sound.

Black out.

Me, awaking with his gun, the gun of the third act.

Me, judged to be a murderer. Not understanding.

Me, on the death chair, but not any kind of death.

Me as him, as them, as us.

All dying at the same time, at the same place for the same reason.

Treason.

souvenir 1

It was in a dark alleyway
Bated in a blurred light.
I met this man, he looked like a silhouette
In the mirage of an obscure night.
Didn’t say a thing, kept himself for himself
Did the same, kept what was mine.
And he walked away.
So did I.
But still I remember in those moments we call dreams,
This moment where time seemed to have broke into pieces.
This man that was not known to be human at all.

Thus I endure the weight of time.
I sense my end approaching

Bed time sory part 1

Lemme tell you a story
Imagine that you are a little boy
A little boy who lost his soul
Long long ago…
A story about a little boy
Whence he turned nineteen
He saw the girl of his dream
It was his birthday
No one came
Except her
‘tis not that he didn’t send invitations
But since he had no soul…
But the little girl came
And that made his day
The little girl didn’t talked much
So did he
But she had blue eyes
As the sea
And forever skies
To be continued…