mardi, septembre 13, 2005

La société humaine...

... est comme une mauvaise pièce de théâtre. Les gens sont des pantins malhabiles de leur nature.

Mais je suis content et je vois ça d'un oeil optimiste!

Parce que, aujourd'hui ces minables pantins ne m'affectent plus. Parce que leurs actions sont tellement prévisibles que je n'ai plus à me soucier de leur faire confiance. Parce que je me sens libre pour la première fois depuis longtemps de leur malheur et de leur incompétence à être à la hauteur de mes espérances.

Ce jour marque un renouveau dans ma vie, mon je-m'en-foutisme en rapport à la société est complet et je suis libéré de tout sentiment d'appartenance avec celle-ci, i.e. je ne peux pas être touché par son destin.

Et si le bateau coule! Et bien qu'il coule, je volerai une barque et m'enfuirai seul en jetant par dessus bord ceux qui voudront me la reprendre.

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mardi, août 30, 2005

L'inutilité même de l'évolution.

Dommage.

Dommage que nous soyons confronté, jour après jour, par le caractère inutile de l'espèce.

Dommage que l'humain ne puisse pas évolué.

Dommage qu'il préfère s'enfouir dans l'absurdité de ses émotions.

Dommage qu'il préfère tout vivre au quotidien.

Dommage qu'il n'aie pas le courage de lever la tête vers demain.

Dommage qu'il préfère se faire bourrer le crane de stupidité,

Dommageable pour le cerveau et l'accuité.

Dommage qu'il ne préfère pas aller faire une révolution.

Dommage qu'il ne comprenne pas ses erreurs répétés

Dommage que nous soyons si peu à créer.

Dommage que nous soyons si peu à comprendre.

Dommage que la stupidité ambiante détruit présentement notre monde.

Dommage que ça soit quand même si beau la vie,

Car bientôt ce sera fini.

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vendredi, août 26, 2005

La mer qui tue.

La pression
sur ma conscience
que ce monde est régie
par des êtres stupides
implosera mon coeur.

Malsaine fatalité de ne pas contrôler son destin.

Et je suis un homme-grenouille,
au millieu des requins.

mercredi, août 24, 2005

Ok, deuxième partie....

Nous entrons dans la troisième phase du cycle,
où tout commence à mourir.

Tout se refroidit,
les humeurs aussi.

On s'enfouit dans une douillette réconfortante.

Le premier cycle de la mort.

C'est aussi ... le retour à l'école.

Nous humains aimons tellement apprendre que nous concentrons
la période scolaire durant le moment le plus sombre de l'année!

... ... ...

Bon je suis rouillé, ça fait longtemps que j'ai écrit,
J'ai de la difficulté à remettre mes pensées dans le bons sens
et d'en faire des idées et concepts concret.

Ça va revenir, je sais.... mais pour aujourd'hui,
l'humiliation s'arrête ici.

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mardi, août 23, 2005

Il faudrait bien...

... que j'écrive ici une fois de temps en temps.

maintenant que j'ai retrouvé une connection à internet permanente, je me propose, sinon me donne le défi d'écrire ici au moins une fois par jour. Quoi que ce soit... pour ne pas dire n'importe quoi.

Bon et bien c'est tout pour aujourd'hui ^_^'

Mon webcomics préféré. (juste pour dire que je ne vous ai pas totalement fait perdre votre temps)

vendredi, août 19, 2005

Il y a longtemps... (spam free)



Il y a longtemps que je n'ai pas écrit ici...

Il y a longtemps que je n'en ai pas eue besoin,

Il y a longtemps que j'en ai été capable...

Mais aujourd'hui, il faut... c'est impératif, j'en ai besoin, comme une obligation personnelle...

même si ça ne sert à rien.

Après trois mois d'écoeurement, après trois mois de page blanche, de travail cérébral acharné,

la production sur laquelle je travaillais a été remis à plus tard...

au moment où nous devions remettre nos demande de subvention, nous nous sommes enfin ouvert les yeux... rien n'allait, rien ne valait... ... pour l'instant....

La soupape est ouverte, tout le stress accumulé, toute la nausée par rapport au milieu... tout ça aujourd'hui, commence à se vider, lentement... très lentement.

Il y a deux jours, je requestionnais encore mon voeu le plus cher, faire du théâtre dans mon pays natal, le Québec.

Hier, j'ai failli tout laisser tomber, dire à ma productrice que ce n'est pas ma vie, que je devrais aller travailler comme commis chez Couche-tard et retourner aux études, aller apprendre un autre métier, un de ceux qui sont acceptés par la société, tel un banquier...

Mais ça c'étais hier... Aujourd'hui, je comprend que ce combat n'est pas terminé pour moi... Aujourd'hui je sais que je tiens à mes ambitions et que ce n'est pas parce que ma production ne va pas comme je le voudrais, que tout est à jeter aux vidanges.

Ici, j'appose le plus beau texte que j'ai fait pour la compagnie jusqu'à maintenant.

Pour voir la version imagée http://www.deviantart.com/view/15419518/


On peut du moins considérer comme démontré, avec une certitude relative,
que le spectacle est né du rite et qu’il s’en est détaché petit à petit,
tout en conservant longtemps un caractère sacré.

- Vito Pandolfi, Storia universale del teatro drammatico


Au commencement, un élu se présenta devant les gens, leur fit un discours, parla du jour et de la nuit, du soleil et de la lune et de leurs influences. Il parla ensuite des dieux multiples, qui régissaient le monde et les astres. Puis il fit des danses chorégraphiées, créa des chants, qu’il apprit à certains disciples. Tous ensemble, ils dansèrent et chantèrent en cercle, l’élu au centre, dirigeant tel un chef d’orchestre. Il y eut des curieux qui vinrent voir ce qui se passait, parce qu’il se passait quelques chose, une sorte de happening avant le temps. Le spectacle fut en quelques sortes créé, à ce moment-là. Il y avait les deux instances importantes, les acteurs et les spectateurs. On avait une forme de rituel qui prit de l’importance jusqu’à gérer complètement la vie sociale de certaines sociétés. D’autres élus se présentèrent et d’autres cercles se formèrent. Et tel plusieurs constellations, plusieurs croyances, plusieurs histoires prirent naissance. Puis les disciples devinrent des sages qui avaient, ou disaient avoir, connu les élus, et les cercles se perpétuèrent longtemps comme ça. Puis, un jour, un de ces sages fit sortir un disciple du cercle et fit interagir les deux, puis il y en eue un autre et un autre et ainsi de suite. On commença à créer des histoires et on s’éloigna peu à peu des dieux pour se concentrer sur les humains. De l’élite et des légendes, on s’est éloigné afin de se concentrer sur le peuple. Le théâtre aura appartenue aux dieux puis aux rois ensuite aux nobles et aux bourgeois pour enfin se dédier aux basses castes prolétaires. Mais, jamais le caractère ritualiste, presque sacré du spectacle ne disparut totalement. Il s’estompa par moment mais il demeura toujours omniprésent. De la messe chrétienne aux conteux de petits villages. Des spectacles à grands déploiements du Cirque du Soleil au mouvement presque imperceptible du théâtre kabuki. Bref, à travers les âges et à travers les formes, le spectacle garde sont importance dans toutes les civilisations, encore aujourd’hui. Les deus ex machina ont évolué pour nous donner diverses techniques qui nous aident à rendre encore mieux les spectacles, à créer de meilleures effets spéciaux. Les conventions se sont métamorphosées mais demeurent des conventions, et grâce à ces conventions demeurent un rite.

Copyright Bélanger.

vendredi, janvier 07, 2005


Sincity poster
merci à hello