Une nuit de fumée,
à l’aube d’une grande marche
vers les nuées
apocalyptiques
de la démocratie ingouvernable
Une nuit de pensée
idéalisation de la démarche
pour le corps du christ
de salopard
tyrannique
éphémère,
j’espère
Au bord du gouffre
les deux pieds chancelants
le goût âcre de vomissure
sur la commissure
de mes lèvres
L’acoustique de mes rêves
désenchantés
me hante sans trêve.
Alors que nous allons marcher
jusques aux morts détachés
Mon cœur bat de colère
mon cœur rempli de la bière
qui servira à m’enterrer.
jeudi, septembre 23, 2004
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